top of page
  • Photo du rédacteurH-tag

Voyage | Le refuge du goûter

Dernière mise à jour : 8 avr. 2018

Envie de grands espaces ? Envie de renouer avec le mythe des grandes ascensions du siècle dernier ? Ou tout simplement l'envie d'une immersion naturelle en montagne ? Le refuge est fait pour vous ! Loin des clichés d’antan, il a su s’adapter pour proposer une vraie offre d'hébergement alternative.











Le refuge du Goûter, aussi appelé refuge de l'Aiguille du Goûter, est un refuge de montagne dans le département français de la Haute-Savoie. Il se situe dans le massif du Mont-Blanc, à 3 835 mètres d'altitude, sur l'aiguille du Goûter, ce qui en fait l'un des plus hauts refuges gardés d'Europe de l'Ouest. Il est accessible en cinq heures environ à pied depuis la gare du Nid d'Aigle à Saint-Gervais-les-Bains et permet aux alpinistes d'accéder au sommet du mont Blanc par la voie normale en cinq heures supplémentaires.

La présence d'un abri sur l'aiguille du Goûter remonte à 1854 mais le premier refuge à proprement parler est construit quatre à cinq ans plus tard. Il est reconstruit en 1936 puis agrandi en 1960. Parallèlement, un autre bâtiment est édifié juste à côté en 1906, puis reconstruit en 1990 en tant qu'annexe. Finalement, un nouveau refuge de 120 places est conçu à partir de 2010 et ouvre trois ans plus tard. Il bénéficie de nombreuses innovations en matières architecturale et environnementale. Il est de forme ovoïde, se distingue par son revêtement en acier inoxydable et dispose de quatre niveaux. Une réservation est obligatoire pour y séjourner la nuit.


A l’origine, un refuge était « un lieu où on se retire pour échapper à un danger, se mettre à l’abri ». On les a vus apparaître d’abord sur les grands cols, pour les voyageurs qui effectuaient des traversées alpines. En montagne, le premier refuge de France fut construit en 1793 au Montenvers (à l’embouchure de la Mer de Glace), mais la plupart d’entre eux ont vu le jour dans la deuxième moitié du 19ème siècle. Il s’agissait alors le plus souvent d’abris rudimentaires, du type cabanes de bergers, avec des couchages collectifs.















Si leurs standards n’atteignent pas ceux de l’hôtellerie « classique », les refuges actuels ressemblent de moins en moins à des hébergements rustiques où règne la promiscuité. Tout en conservant leur mission de service public – les tarifs pratiqués restent accessibles à un large public, afin d’éviter toute discrimination sociale – ils prennent en compte l’exigence accrue de confort des usagers, mais aussi les enjeux environnementaux. Entre 2000 et 2009, le Club Alpin Français a d’ailleurs procédé à la rénovation d’une vingtaine de refuges, afin de contribuer aux politiques touristiques territoriales de montagne.


La rénovation du refuge du Goûter, porte d’accès au mont Blanc, symbolise parfaitement la prise en compte de ces enjeux modernes. Le nouveau refuge, situé à 200 mètres de l’ancien est un bâtiment HQE (Haute qualité environnementale). La production d’électricité est assurée principalement par des capteurs photovoltaïques en façade et par éolienne, l’eau des WC sera recyclée, une centrale double flux récupère la chaleur sur l’air extrait pour chauffer l’air neuf par échangeur rotatif…





Les efforts pour rendre les refuges plus respectueux de l’environnement et plus confortables n’ont pas pour autant vocation à les transformer en hôtels de luxe. Ils conserveront deux composantes essentielles de leur identité : une accessibilité qui se fait exclusivement à pied (ou à skis l’hiver), et une convivialité certaine entre les usagers, qui échangent expériences et projets d’ascensions ou de randonnées.


Le Refuge du Goûter (Saint-Gervais-Mont-Blanc, Haute-Savoie)

Plus haut refuge gardé de France (3817 mètres d’altitude), du 10 juin à fin septembre, on s’y arrête lorsqu’on gravit le mont Blanc. 120 places.


Voici d'autre Refuge  dans les montagnes Française :


Refuge du  lac de Rabuons (Saint-Etienne-de-Tinée, Alpes-Maritimes)

Situé à 2573 mètres, aux abords d’un lac de trois hectares, sur l’itinéraire du Tour du Grand Cimon, ce refuge aux murs de pierre, gardé de mi-juin à fin septembre, offre une capacité de 36 places et propose des services de restauration. 


Refuge de l’Etendard (Saint-Sorlin d’Arves, Savoie)

Ouvert sur le Glacier de St Sorlin au sud, sur les Aiguilles de l'Argentière au Nord, au bord du Grand Lac (ou lac Bramans),ce refuge rénové en 2007, à 2430 mètres d’altitude, donne accès à de nombreuses promenades familiales. Il propose restauration et douches chaudes.



Refuge La Ferme du Tornieux (Sallanches, Haute-Savoie)

Ce chalet d’alpage construit en 1892, à 1450 mètres, transformé en restaurant d’altitude en 1984, est aujourd’hui un refuge tout confort avec des lits douillets (draps dans les lits, assez rare en refuge), deux dortoirs mais aussi des chambres privatives (2, 4 ou 6 personnes) et un espace sanitaire avec 4 WC, 3 lavabos et 4 douches avec eau chaude.


Centre de montagne du Jura – Chalet Nordique les Tuffes (Les Rousses, Jura)

Idéalement situé dans le parc naturel du Haut-Jura, à 1217 m d’altitude, sur la frontière franco-suisse, ce « refuge » totalement rénové dispose de chambres collectives de 2 à 6 personnes, d’une chambre handicapée, d’un bar, d’une salle à manger spacieuse (service de restauration), le tout à seulement 1 km du GR 9 et de la Grande Traversée du Jura.


Refuge du Plain du Canon (Saint-Maurice-sur-Moselle, Vosges)

Ce refuge non gardé se trouve légèrement en contre bas de la route montant de St Maurice au Ballon d'Alsace en bord de clairière, en forêt domaniale, sur les pentes nord-ouest du Ballon d'Alsace. Un petit bâtiment préfabriqué inattendu, avec électricité et eau potable, pour partir en randonnée sur les GR 7 et GR 533.


Refuge des Oulètes de Gaube (Cauterets, Hautes-Pyrénées)

De son promontoire granitique (2151 m) entièrement rénové, le refuge offre une des plus belles vues sur le massif de Vignemale. On peut admirer sa face nord, Piton Carré, l'aiguille des Glaciers, Chausenque. Accès par la vallée de Gaube depuis le pont d'Espagne. 85 places, possibilité de restauration.


Gite d’étape des Hauts-Plateaux (Corrençon-en-Vercors, Isère)

Idéal pour les randonneurs et les fondeurs, il se trouve à la porte d'entrée de la Réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors, sur le GR91. Gîte entièrement rénové, accueil groupes et individuels à la nuitée.


Refuge des Bouillouses (Les Angles, Pyrénées-Orientales)

Construit à 2005 mètres d’altitude, à proximité du lac des Bouillouses, prisé des pêcheurs, ce refuge offre 59 couchages, des douches chaudes et un service de restauration. Il est un camp de base idéal pour la pratique de la randonnée pédestre, de l’alpinisme, du VTT, de l’escalade ou de la via ferrata.


Refuge du Viso (Ristolas, Hautes-Alpes)

Posé à 2460 mètres sur un grand replat et dans un large cirque d'alpages où les lacs sont nombreux, le refuge du Viso est prisé des alpinistes en route pour le mont Viso, la pointe de Rome ou encore la pointe d’Udine. Rénové en 2002, sa capacité est de 65 places, avec possibilité de restauration.



0 vue0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page