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Télévision | Last Tycoon, une plongée dans le Hollywood des années 30

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 22 mars 2018
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 10 avr. 2018

Dans The Last Tycoon, créée par Billy Ray, une nouvelle série disponible à compter de ce vendredi 28 juillet sur le service Amazon Prime Video, Matt Bomer est propulsé sous les feux des projecteurs du Hollywood des années 1930. Le comédien y prête ses traits à Monroe Stahr, un brillant producteur, davantage intéressé par la valeur artistique de ses films que par l'argent. A une époque assombrie par la Grande Dépression et où plane l’influence internationale grandissante de l’Allemagne d’Hitler, le jeune homme est pris dans des jeux de pouvoir avec son patron et mentor, Pat Brady (Kelsey Grammer), pour préserver l’âme de leur studio.


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Tiré du dernier roman inachevé de F. Scott Fitzgerald, "The Last Tycoon" suit les aventures du "golden boy" d’Hollywood, Monroe Stahr, pris dans des jeux de pouvoir avec son patron et mentor, Pat Brady, pour préserver l’âme de leur studio. Dans un monde assombri par la Grande Dépression et où plane l’influence internationale grandissante de l’Allemagne d’Hitler, The Last Tycoon met en lumière les passions, la violence et l’ambition exceptionnelle du Hollywood des années 1930.


Au casting on retrouvera, Matt Bomer, Kelsey Grammer, Lily Collins, Dominique McElligott, Enzo Cilenti, Koen De Bouw, Mark O’Brien et Rosemarie DeWitt


En choisissant le format série plutôt que de comprimer la prose de Fitzgerald en un film de deux heures comme l’ont tenté Baz Luhrmann ou avant lui Elia Kazan, The Last Tycoon laisse à ses personnages la mélancolie et l’ambivalence qui les rendaient si insaisissables et vulnérables sur le papier.


Le feuilleton exalte les thèmes chers à l’auteur de Gatsby le Magnifique : la quête d’une vie meilleure et de la postérité, l’obsession de la réinvention et de la création, l’attrait en trompe l’œil des beaux et des puissants. Costumiers et décorateurs, dont beaucoup ont œuvré sur Mad Men, se surpassent pour ressusciter le glamour ambiant. Les robes de Celia Brady (Lily Collins), la fille de Pat, qui tente de conquérir Monroe et de se faire un nom, sont à tomber. The Last Tycoon, tourné sur les anciens plateaux de Mary Pickford et Douglas Fairbanks, remet aussi Hollywood dans son contexte historique: les États-Unis peinent à se relever de la Grande Dépression. Les fermiers ayant fui la misère s’entassent dans des terrains vagues en face des studios, les artistes et techniciens revendiquent de meilleurs salaires.


L’absence d’épilogue dans le roman - Fitzgerald n’a laissé aucune indication sur ses intentions - a été libératrice, racontait dans une interview le producteur de la série Chris Keyser, lors de son passage au festival de télévision de Monaco. «On a pu élargir le cadre. On a évoqué le sort des artistes de couleur. On est aussi revenu sur les débuts brutaux, dignes du Far West, de Hollywood et ses liaisons dangereuses avec le IIIe Reich.» Le feuilleton rappelle que l’Allemagne était un marché d’export crucial pour les films américains. Les studios se sont pliés à certaines demandes nazies sur la teneur des scénarios. Pour Chris Keyser, The Last Tycoon peut d’ailleurs durer plusieurs saisons: «La fascination pour le septième art est intemporelle et les parallèles entre aujourd’hui et les années 1930 sont troublants, le monde semble vaciller sur son axe.»


La bande annonce :





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