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Littérature | Marc Voltenauer, le roi du polar Suisse répond à nos questions !

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 29 mars 2018
  • 4 min de lecture

Marc Voltenauer est l'auteur du roman à succès "Le dragon du Muveran" sorti le 25 août dernier et qui a fait l'un des favoris de la rentrée littéraire 2016. Le succès est présent, déjà plus de 24 000 exemplaires vendus. Pour l'occasion, nous avons interviewé le roi du polar Suisse !


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Un polar Suisse glaçant !


On a souvent des coups de cœur chez FastFrame ! Mais parfois certains surpassent tous les autres ! Le Dragon du Muveran en fait parti. C’est un polar que nous livre l’auteur, Marc Voltenauer avec une magnifique couverture et une plume sensationnelle ! N°1 des ventes à la Fnac, et plus de 24 000 exemplaires écoulés, Marc Voltenauer est l’auteur incontournable de cette rentrée littéraire 2016.


Le Résumé : 

Sur l'autel, le corps nu d'un homme, bras en croix, orbites vides, un verset de la Bible planté au coeur. C'est le premier des meurtres rituels et Andreas Auer le sait. Son enquête commence, s'accélère, s'enlise. Et lentement, comme l'eau sous la glace, les mauvais souvenirs affleurent. Tout ce qu'on voulait oublier refait surface. Tout ce qu'on croyait mort. Ce pourrait être à Stockholm, Reykjavik, Fjällbacka ou Ystad, c'est à Gryon, un petit village trop tranquille des Alpes vaudoises où s'invente un nouveau genre de polar nordique.


L'interview de Marc Voltenauer pour H-tag


- Pourquoi écrire du Thriller/Polar M. Voltenauer ?

 J’ai toujours été un grand fan de films et de romans policiers. Le goût pour la lecture m’a été transmis par ma mère, grande lectrice de polars. C’est elle qui a commencé à me

transmettre des polars suédois que je lis en suédois, ma langue maternelle. Pourquoi un

polar ? La question ne s’est même pas posée. Je n’avais jamais rien écrit d’autre avant et

l’idée d’écrire un polar s’est imposée à moi tout naturellement.


- Comment vous est venue cette idée de meurtre à la découverte aussi sordide et symbolique ?

Pour mon premier polar, de par mon passé théologique, je me suis dit qu’un cadavre dans un temple était approprié (rire). La mise en scène symbolique du corps est un message du tueur qui tente par là d’expliquer son geste. Et Andreas Auer, l’inspecteur de police, devra s’immerger dans son monde pour décrypter ses motivations et découvrir son identité. Le fait de m’appuyer sur mes connaissances théologiques pour construire ce polar était une

évidence pour le premier tome des aventures d’Andreas Auer et j’ai construit l’intrigue

autour de ce meurtrier qui se sent être l’instrument de la vengeance de Dieu. La dimension

spirituelle et humaine est présente chez chacun des personnages clés. Cela m’a permis

d’évoquer des thématiques tels la vengeance, la culpabilité ou le pardon. Au-delà des faits,

j’aime explorer la dimension psychologique des personnages et l’ancrage théologique me

donne cette possibilité. L’aspect théologique sera toujours présent dans le 2 e tome, mais pas

au cœur de l’intrigue comme dans le Dragon.


- Petite question plus personnelle, avez-vous un quota de mots journalier à écrire pour vos projets d’écritures ?

Marc Voltenauer - Je ne m’impose rien. L’écriture est pour moi avant tout un véritable plaisir. Mon moteur pour avancer est le fait même que le récit avance. J’ai envie de voir comment mon roman va se construire et prendre vie. Comme je travaille à 100%, il m’est difficile de me fixer des

contraintes journalières, mais dès que j’ai un moment, je m’y mets.


- En combien de temps avez-vous écrit « Le dragon du Muveran » ?

Il m’a fallu une année et demie pour l’écrire et ensuite six mois de travail de réécriture et correction.


- Pourquoi avoir choisi les magnifiques Alpes Vaudoises pour votre premier roman ?

La réponse est en lien direct avec ma passion des polars nordiques. Ce que j’aime dans un polar, c’est l’intrigue bien entendu, mais c’est aussi l’ambiance et le cadre dans lequel le récit s’incarne. Des décors à couper le souffle qui nous font voyager par leur

« exotisme » — des noms imprononçables, une topographie insolite, une culture

différente et des us et coutumes parfois étranges — ainsi que par ses côtés

« mystérieux » — traditions, mythologies et croyances. La petite ville d’Ystad au bord de

la mer baltique avec son passé hanséatique, ses maisons à colombages et ses paysages

vallonnés (Henning Mankell). Le village de pêcheurs de Fjällbacka et son archipel

composé de nombreuses petites îles (Camilla Läckberg). Gotland, la perle de la Baltique,

avec ses plages de sable ou de galets, avec ses « raukars  » — sculptures calcaires –

formées par la mer et les vents (Mari Jungstedt). À Kiruna où le soleil brille toute la nuit

durant la période estivale et les tempêtes de neige qui font rage l’hiver (Åsa Larrson).

Un certain faux rythme laisse au lecteur le temps de s’imaginer le décor, d’apprendre à

connaître les personnages et de s’imprégner d’une atmosphère particulière. Mais c’est

bien un faux rythme, car les intrigues nous entrainent dans un suspense psychologique

intense. Un faux rythme, mais avec des accélérations qui emportent le lecteur dans un

récit haletant.


Au-delà de l’action et du décor, le quotidien vient s’inviter au cœur de l’histoire. On suit

ainsi les personnages dans ce qui pourrait sembler d’un ennui mortel, mais on apprend à

les connaître dans leur vie de tous les jours et on se surprend à s’intéresser aux

questions « existentielles » qui les habitent. Une manière d’aller en profondeur et de

découvrir la dimension psychologique des personnages. Une aventure pleine de

contrastes qui entraine le lecteur dans une intrigue située dans un cadre souvent calme

et serein qui fait d’autant plus ressortir l’atrocité et la violence psychologique des crimes.

Après notre retour du voyage autour du monde, mon compagnon et moi sommes restés

quelques mois à Gryon, un village situé au cœur des Alpes vaudoises. L’idée s’est tout

naturellement imposée à moi. Gryon était le parfait décor d’un polar : l’atmosphère

singulière d’un petit village. Gryon, un petit village de montagne sans histoires avec un

peu plus de mille habitants. Une ambiance de huis clos où l’inspecteur a tout le monde

sous la main. Ou presque… Le village est isolé, mais pas non plus hermétique. Ce qui

laisse le jeu ouvert et offre des possibilités d’amener des éléments extérieurs. Gryon est

un lieu où se racontent de nombreuses histoires et où de vieilles légendes font partie du

conscient collectif. Et une de ces légendes s’appelle « Le Dragon du Muveran ».


 - Comment faites-vous pour réussir à nous accrocher aussi longtemps à votre roman malgré les plus de 600 pages ?

Mystère… C’est la première fois que l’on me pose cette question. Peut-être devrais-je vous retourner la question et vous demander ce qui a fait que vous êtes resté accroché ? En tous les cas, c’est un des plus beaux compliments que l’on puisse me faire. Merci.


- La suite des aventures de l’inspecteur pour bientôt ?

La suite des aventures d’Andreas Auer est en cours de correction. Sa sortie est prévue courant 2017.


Fin de l'interview


- Nous remercions Marc Voltenauer pour le temps accordé à cet interview.



Vous pouvez retrouver le roman depuis les plateformes de ventes en ligne habituelles (Fnac, Decitre, Amazon, etc..) mais également en librairie !


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