Littérature | « Le livre des Baltimore » de Joel Dicker, Un livre à (re)découvir !
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- 14 mars 2018
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Ayant lu l’année dernière « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert » de Joël Dicker qui s’est avérée être un véritable coup de coeur pour moi, une véritable révélation, une expérience de lecture unique que je vous conseille fortement, et qui va bientôt arriver sur vos écrans en série télévisée avec Patrick Dempsey ! J’ai profité de ces vacances pour me plonger dans « Le livre des Baltimore », dans lequel on retrouve Marcus, le protagoniste principal de «La vérité sur l’affaire Harry Quebert ». Aujourd’hui, je peux vous dire, après avoir lu la dernière page de cette oeuvre, que je ne regrette en aucun cas mon choix, et que j’ai eu la chance de retrouver l’univers de Joël Dicker, qui est à la fois magique, parfois cruel, mais terriblement vrai.

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012 il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-deBaltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule.
On retrouve Marcus Goldman, écrivain à succès, ce dernier decide de nous raconter pour notre plus grand plaisir l’histoire de sa famille, ou plutôt comment cette dernière si parfaite et soudée en apparence, s’est vue absolument détruite à cause du « Drame » comme le nomme Marcus. On suit Marcus durant son enfance et découvrons sa famille chez qui il va en vacances avec ses parents, et pour qui il voue une grande admiration, son oncle, sa tante et ses deux cousins, les Goldman de Baltimore, une famille à qui tout réussit. Le narrateur nous décrit les Baltimore comme parfaits, il en éprouve presque de la honte pour ses propres parents, qui sont des Goldman de Montclair. On est témoin de l’amitié et la fraternité, qui lient les trois cousins, très vite rejoints par la magnifique Alexandra, on se laisse embarquer avec eux, on devient alors un membre à part entière du « gang des Goldman ». On admire cette famille, avec presque une note de jalousie comme Marcus, qui semble si parfaite, on aimerait nous aussi lecteur, être un Goldman de Baltimore. Cependant, au fil des pages, le vernis s’effrite et les prémices du Drame commencent à se faufiler au sein des Goldman de Baltimore, jusqu’au jour où tout bascule dans l’enfer et que les Baltimore perdent leur innocence à tout jamais. Des années plus tard, une seule question hante Marcus : Comment ont-ils pu en arriver là ?
Joël Dicker nous dépeint un magnifique portrait d’une famille américaine. Ce livre traite de nombreux sujets comme le harcèlement scolaire, l’amitié, l’amour, l’écriture, le deuil, la famille bien sur et les liens qui nous unissent les uns des autres. Dès les premières pages, on sait qu’il va se passer quelque chose de très grave, ce qui nous pousse dans une lecture trépidante. Entre amitié, rancœur,amour, jalousie, espoir, déception, secrets et désillusions, l’auteur nous raconte une histoire remplie d’émotions, de suspens et d’un très grande originalité. On suit les protagonistes sur trois périodes, leur enfance, leur adolescence et leur vie au début de l’age adulte, Joel Dicker arrive à créer des personnages d’une immense profondeur auquel nous sommes obligés de s’attacher. On est témoin des premiers amours, des premières deceptions et de la perte de l’innocence. Joël Dicker nous montre dans « Le livre des Baltimore » que la famille est l’une des plus belle chose que l’on possède sur cette terre, mais c’est aussi une chose d’une extrême fragilité qui peut à tout moment se briser à jamais, que du jour au lendemain, le paradis peut se transformer en enfer. « Le livre des Baltimore » ne se lit pas, il se savoure. Je me considère comme chanceux d’avoir pu lire ce chef d’oeuvre qui m’aura fait sourire, rire et pleurer et qui m’a fait comprendre une chose : « Que les livres sont plus forts que la vie »
Joël Dicker
Titre : Le Livre des Baltimore
Édition de Fallois / Paris

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