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Littérature | Ils ont volé mon innocence, un roman bouleversant

Une histoire poignante, un témoignage qui donne mal au cœur, un roman triste, mais un roman vrai. Une lecture bouleversante que je vous présente aujourd'hui.



Résumé :


Un bâtiment gris, sombre. Effrayant. Dans les souvenirs de Madeleine, c'est ainsi qu'apparaît l'orphelinat où elle a été placée dès sa plus tendre enfance. 

A l'âge de cinq ans, le cauchemar est quotidien pour la petite fille sans défense. Le directeur de l'établissement abuse d'elle comme si elle était son jouet. « Ne dis rien, personne ne croira une sale gamine comme toi », dit-il à Madeleine qui, terrorisée, se tait. 

Pire encore : dans cet orphelinat de l'horreur, les enfants sont vendus à des hommes qui leur font subir les pires sévices.

En toute impunité, sans que personne ne s'en émeuve, parce que ces enfants sans parents sont considérés comme des moins que rien? Le récit d'une enfance volée. Par l'auteur aux 800 000 lecteurs.


Notre avis :


L'enfance est une étape délicate qui détermine en partie l'homme ou la femme que nous deviendront plus tard. Une étape qui n'est pas vraiment dans nos mains, mais plus dans celles de nos parents, de nos maîtres et maîtresses, de ceux qui nous éduquent et nous guident. Seulement il y a un hic, trop souvent, cet entourage qui normalement se doit bienveillant, est constitué d'être ignoble et destructeur.

Nous découvrons l'histoire de Madeleine Vibert à travers un interrogatoire parsemé de flashback douloureux. Déjà malheureuse d'une situation familiale difficile, cette petite alors âgée de 5 ans va découvrir ce qu'il en coûte de vivre dans un orphelinat dirigé par des monstres pervers et pédophiles.

L'auteur nous livre un récit dur et poignant sans tomber dans le voyeurisme sordide. L'horreur se poursuit au fil des pages, et quand nous pensons que le ciel s'éclaircit pour Madeleine, le pire de l'homme resurgit et surenchérit dans la perversité.

Bravo à l'auteur, qui volontairement ou non montre à quel point les signaux de détresse d'un enfant peuvent être mal interpréter. 

Comment demander de l'aide quand on ne vous comprend pas ? Mais plus grave encore, comment des institutions accueillant des enfants en difficulté peuvent être le théâtre de telles atrocités ? Comment peut-on être aveugles à ce point et pendant autant d'années ??

Entre incompréhension dégoût et colère, le livre nous promet des émotions douloureuses, mais nécessaire pour nous rappeler notre devoir de bienveillance envers ceux qui en ont besoin.

Heureusement Madeleine a pu s'accrocher à un mince espoir de bonheur grâce à certains acteurs de sa vie que je vous laisse soin de découvrir.

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