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Cinéma | Dans les salles en octobre 2018 - THE PREDATOR

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 9 oct. 2018
  • 2 min de lecture


Plus de 30 ans après l’introduction au monde de l’iconique Predator dans le film éponyme de John McTiernan, Shane Black revient cette fois derrière la caméra pour en proposer une relance bien nécessaire, après des années de perditions qui auront mené la franchise au bord du précipice. Entre les crossovers Alien vs Predator et la suite peu recommandable Predators datant de 2010, le célèbre extra-terrestre chasseur d’humains avait grandement perdu de la splendeur que lui avait conférée le film d’origine.

Élément intrinsèque à la saga (Black avait été acteur sur le premier long-métrage car McTiernan voulait pouvoir compter sur les services d’un scénariste toujours dispo pour réécrire des scènes à la volée), le réalisateur de ce 4e opus solo vient enfin raviver une franchise qui le méritait.


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Date de sortie 17 octobre 2018

De Shane Black

Avec Boyd Holbrook, Trevante Rhodes, Olivia Munn

Genres Action, Science fiction

Nationalité Américain (1h 47min)


Le film:

-Interdit aux moins de 12 ans

Les pires prédateurs de l'univers sont maintenant plus forts et plus intelligents que jamais, ils se sont génétiquement perfectionnés grâce à l'ADN d'autres espèces. Quand un jeune garçon déclenche accidentellement leur retour sur Terre, seul un équipage hétéroclite d'anciens soldats et un professeur de science contestataire peuvent empêcher l’extinction de la race humaine.


Shane Black ouvre son film comme McTiernan : avec un plan sur l’espace, fenêtre ouverte vers l’infini. Cette fois, une seconde fenêtre s’ouvre à l’intérieur même de celle-ci, lorsqu’un vaisseau entraîne l’apparition d’une faille spatiale menant vers notre galaxie. Le réalisateur insinue donc que désormais, il y aura beaucoup plus à découvrir que lors de notre baptême prédatorien. La suite de l’introduction reprend d’autres éléments venant du film de 1987. Dans la jungle sud-américaine, McKenna, notre nouveau protagoniste, est directement présenté comme un soldat complet, barbouillé de camouflage et capable de survivre à une rencontre avec le chasseur alien. Les corps sont pendus par les pieds et épluchés. Le thème martial et orchestral de Silvestri est repris par Henry Jackman. Bref, la promesse de Black est claire : il a parfaitement compris ce qu’avait raconté le film d’origine, et le condense en quelques minutes pour enfin en proposer un développement.


Pour satisfaire les fans de la franchise, Black remplit son film d’idées, pour la plupart réjouissantes. Ainsi, notre connaissance de la technologie et de l’espèce des predators est largement étendue, le film multipliant les détails novateurs en termes de world-building. Le super Predator qui occupe notre équipe de bras cassés lors de la seconde moitié du film est impressionnant, et l’approche absolument premier degré du réalisateur en fait un ennemi convaincant, dont la puissance n’est jamais sacrifiée sur l’autel de la facilité scénaristique.


Entre ça et les références bien senties aux précédents volets (une évocation par-ci, un réplique réadaptée par-là), The Predator constitue un film d’action rentre-dedans tout à fait honorable, qui ne manque ni d’idées ni d’ambition, et qui s’évertue à satisfaire son public tout en renouvelant l’univers qu’il habite.



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