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Cinéma | Dans les salles en octobre 2018 - LE GRAND BAIN

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 9 oct. 2018
  • 2 min de lecture


Après Narco (2004) dans lequel il dirigeait déjà Guillaume Canet, Le Grand bain est le premier film que que Gilles Lellouche en solo. Ce dernier confie : "L’idée, c’était surtout de trouver un sujet qui me touche et me permette de réaliser un film plus personnel que Narco, qui était malgré tout un film de commande. C’est un film que j’ai pris beaucoup de plaisir à faire mais qui n’est pas intimement lié à qui je suis. Tout ça a pris du temps car après Narco, mes films d’acteurs ont pris toute la place."


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Date de sortie 24 octobre 2018

De Gilles Lellouche

Avec Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde

Genre Comédie dramatique

Nationalité Français (2h 02 min)


Le film:

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...



Gilles Lellouche a commencé à écrire un film qui contenait déjà un peu les prémices du Grand bain en 2010. Le réalisateur avait envie de parler de cette lassitude qu'il sentait chez les gens de sa génération ou même plus globalement en France. Il raconte :


"Dans cette course un peu individualiste où l’on se retrouve tous malgré nous coincés, on oublie le collectif, l’entrain, le goût de l’effort. Il y avait déjà ce côté cercle de parole qui m’avait beaucoup marqué quand j’avais assisté à des réunions d’alcooliques anonymes pour préparer Un singe sur le dos, le film de Jacques Maillot dans lequel je jouais un alcoolique. J’avais été ébahi par la chaleur humaine, le dialogue, l’écoute qui y régnaient, sans aucun jugement. On vit dans une société où les émissions de télé, les débats sont remplis de jugements et d’avis tranchés sur tout, alors j’ai adoré cette bulle de partage."


Avant le tournage du Grand bain, les comédiens ont dû s'entraîner avec Julie Fabre, la chorégraphe de l’équipe de natation synchronisée féminine olympique. Si cette dernière était, au début, sceptique, elle a dit à Gilles Lellouche que les choses allaient finalement pouvoir se faire au bout de trois semaines. Le metteur en scène se rappelle :


"Je vous passe le fait que Balasingham ThamilcheLvan, que j’avais trouvé au cours d’un casting sauvage, m’avait menti - en fait il ne savait pas nager – et que Félix quant à lui, ne supportait pas de mettre la tête sous l’eau alors qu’il joue le pilier ! Bon, pour tout ce qui est jambes à l’extérieur de l’eau, j’avais des doublures, parce que même après sept ans d’entraînement, c’est très compliqué. Ils se sont entraînés comme des bêtes pendant 7 mois, à raison d’une ou deux fois par semaine, ils m’ont épaté ! Le plus sportif, c’était Guillaume. Mais à la volonté et à la rigueur, c’est Mathieu qui gagne ! Quant à Benoît, c’est un excellent nageur mais… dissipé."



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