top of page

Cinéma | Dans les salles en novembre 2018 - UN HOMME PRESSÉ

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 31 oct. 2018
  • 3 min de lecture


Adapté du roman "J'étais un homme pressé"

Un matin de mai 2008, le puissant patron de Peugeot Citroën, Christian Streiff, est terrassé par un AVC dans son bureau. Le corps est intact, mais une partie de sa mémoire s’en est allée. Ce livre est le récit de son combat pendant trois ans pour se libérer de son handicap, et une terrible confrontation avec lui-même. Le capitaine d’industrie, celui qui fut l’un des plus importants patrons de France, ne renoncera jamais à se projeter dans l’avenir, avec une seule ambition : accomplir ses rêves coûte que coûte. Parcourir le monde à pied, traverser le Pacifique à la voile, découvrir la nature en solitaire. Au cœur de la résolution de cette équation de l’homme pressé dans son métier et contemplatif dans ses passions, c’est un récit hanté par la perte d’une partie de soi et la nécessité de reconquérir un chemin. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, Christian Streiff a retrouvé les mots de la vie ordinaire, et construit une nouvelle carrière dans l’industrie, - mais il laisse désormais « du temps au temps » pour nourrir la part intime de lui-même.


ree

Date de sortie 7 novembre 2018 (1h 40min)

De Hervé Mimran

Avec Fabrice Luchini, Leïla Bekhti, Rebecca Marder

Genre Comédie dramatique

Nationalité Français


Le film :

Alain est un homme d’affaires respecté et un orateur brillant. Il court après le temps. Dans sa vie, il n'y a aucune place pour les loisirs ou la famille. Un jour, il est victime d'un accident cérébral qui le stoppe dans sa course et entraîne chez lui de profonds troubles de la parole et de la mémoire. Sa rééducation est prise en charge par Jeanne, une jeune orthophoniste. À force de travail et de patience, Jeanne et Alain vont apprendre à se connaître et chacun, à sa manière, va enfin tenter de se reconstruire et prendre le temps de vivre.



Tout est parti de l’envie que Hervé Mimran avait de travailler avec Matthieu Tarot, le producteur d'Un homme pressé. Les deux hommes se voyaient régulièrement pour échanger des idées et parler de leurs envies, jusqu’au jour où ils ont évoqué un article du Monde, daté du 7 février 2013. Il s'agissait du portrait d’un ancien grand patron, Christian Streiff, victime d’un AVC en 2008 et qui avait dû cacher sa maladie pendant plusieurs mois avant de se faire licencier en moins de deux heures.


Le poids du langage est l’un des points communs entre Tout ce qui brille, Nous York et Un Homme pressé. Hervé Mimran précise : "Dans Un Homme pressé, je voulais davantage parler de la fragilité de la vie, de l’être humain, qu’on soit puissant ou misérable. Être un jour au sommet et le lendemain, plus rien. Ça m’a toujours fasciné. Et ça fait de bonnes histoires en plus. Qu’on ait peu ou beaucoup, on a toujours peur de le perdre."


Le choix musical de Un homme pressé porte le film vers l’optimisme et la renaissance. Hervé Mimran confie : "Je me suis mis dans la tête d’Alain à l’époque où il a fait le choix de sa vie. Bob Dylan, Cat Stevens et Harry Nilsson évoquent ses rêves perdus... Par contre pour la bande originale, j’ai demandé à un groupe bien actuel Balmorhea. Ils viennent d’Austin (Texas) et font de la musique instrumentale en utilisant des instruments inhabituels comme le banjo, le Thérémine ou le Cristal Baschet. Le juste mélange improbable que je recherchais entre Philip Glass, Ry Cooder et Sufjan Stevens."



Commentaires


logo-htag-noir.png

L'actualité culturelle sans limite

bottom of page