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Cinéma | Dans les salles en novembre 2018 - KURSK

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 5 nov. 2018
  • 3 min de lecture




Kursk s'appuie sur l'ouvrage du journaliste Robert Moore, A Time to Die: The Untold Story of the Kursk Tragedy, qui dissèque les différentes expertises scientifiques ainsi que les derniers instants des sous-mariniers condamnés. Robert Rodat, nommé aux Oscars pour Il faut sauver le soldat Ryan, a été en charge de l'adaptation. Il a sollicité les services du capitaine David Russell qui a conduit la mission de sauvetage du Koursk pour la Royal Navy et a également contribué aux recherches de Robert Moore. David Russell est ainsi devenu consultant sur le film, dont il est aussi l’un des personnages principaux sous les traits de Colin Firth.


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Date de sortie 7 novembre 2018

De Thomas Vinterberg

Avec Matthias Schoenaerts, Léa Seydoux, Colin Firth

Genres Historique, Drame

Nationalités Belge, Luxembourgeois (1h 57min)


Le film :

KURSK relate le naufrage du sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk, survenu en mer de Barents le 12 août 2000. Tandis qu’à bord du navire endommagé, vingt-trois marins se battent pour survivre, au sol, leurs familles luttent désespérément contre les blocages bureaucratiques qui ne cessent de compromettre l’espoir de les sauver.



Le 10 août 2000, le Koursk – sous-marin de deux fois la taille d’un Boeing 747 et d’une surface égale à celle d’un terrain de football, fleuron de la flotte du Nord russe présentée comme insubmersible – appareille pour prendre part à des manoeuvres en mer. Celles-ci, d’une ampleur sans précédent depuis dix ans, réunissent trente navires de surface et trois sous-marins. Le surlendemain, deux explosions internes, si puissantes qu’elles sont enregistrées par des sismographes jusqu’en Alaska, envoient le Koursk au fin fond des eaux arctiques de la mer de Barents. Au moins vingt-trois des cent dix-huit hommes d’équipage réchappent aux flammes. Durant les neuf jours qui suivent, le monde entier est en émoi tandis que les opérations de sauvetage échouent et que l’aide internationale est écartée.


Thomas Vinterberg, plus connu en tant que cofondateur du Dogme 95, mouvement dont se revendique son film Festen, est généralement à l'origine de ses projets et signe lui-même ses scénarios. Dans le cas de Kursk, c'est Matthias Schoenaerts qui lui a soumis le script, après avoir travaillé ensemble sur Loin de la foule déchaînée.


Un casting plutôt américain avait été initialement envisagé, bien que Colin Firth et Matthias Schoenaerts fussent déjà de la partie. Finalement, les producteurs et le réalisateur ont décidé d'en faire un projet européen et de proposer le rôle principal féminin à Léa Seydoux.


Kursk est un projet de longue date, qui fut mis en stand-by un temps. Une fois relancée, la production n'a pas été de tout repos pour le producteur Ariel Zeitoun : "C’était un film très compliqué à monter parce qu’il coûtait très cher. Trop cher. Donc il fallait parvenir à maintenir le pari artistique du film, ce qui était extrêmement important. Nous avions également le pari technique de devoir construire un sous-marin qui puisse être submergé d’eau, avec une équipe à l’intérieur. Donc c’était un pari technique à la fois difficile et très risqué".


Le personnage de Vladimir Poutine devait à l'origine apparaître dans cinq scènes mais le rôle ne fut finalement jamais casté. Selon The Hollywood Reporter, Luc Besson souhaitait recentrer le script sur le naufrage et moins aborder la question politique. On peut aussi imaginer qu'EuropaCorp ait craint un piratage informatique comme celui qui avait frappé Sony au moment de la sortie du film L’Interview qui tue !, de Seth Rogen et Evan Goldberg qui parodiait la vie du dirigeant de la Corée du Nord Kim Jong-un.

Lors du naufrage du Koursk, Vladimir Poutine venait de prendre ses fonctions de président et se reposait dans sa demeure au bord de la Mer Noire. Son absence de réactivité avait alors suscité les plus vives critiques à travers le monde.


La plus grande partie du film a été tournée en Belgique, en particulier dans les studios AED, à Anvers, et dans plusieurs décors naturels. Trois à quatre semaines du tournage se sont déroulées en France, principalement dans des bases militaires.


Plusieurs plans ont été tournés dans un vrai sous-marin, Le Redoutable, qui se trouve à la Cité de la Mer de Cherbourg. Celui-ci a surtout a été utilisé pour la longue marche de Mikhail à travers les différents compartiments du Koursk, quand l’équipage embarque pour les manoeuvres. Le chef décorateur ne voulait à l'origine pas y tourner car il est très français mais quelques aménagements ont permis de le rendre crédible en tant que vaisseau russe.



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