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Cinéma | Dans les salles en mars 2019 - SIBEL

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 6 mars 2019
  • 2 min de lecture


Le duo Çagla Zencirci-Guillaume Giovanetti produit un film puissant aux atmosphères mystérieuses, quasiment mystiques. Comme les réalisateurs le disent eux-mêmes, c'est la première fois qu'ils abordent la narration en la faisant porter par une actrice professionnelle (la bouleversante Damla Sönmez). Le résultat est touchant et lumineux, comme Sibel elle-même.


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Date de sortie 6 mars 2019

De Çagla Zencirci, Guillaume Giovanetti

Avec Damla Sönmez, Emin Gürsoy, Erkan Kolçak Köstendil

Genre Drame

Nationalités Allemand, Français, Turc, Luxembourgeois 1h 35min


Le film:

Sibel, 25 ans, vit avec son père et sa sœur dans un village isolé des montagnes de la mer noire en Turquie. Sibel est muette mais communique grâce à la langue sifflée ancestrale de la région. Rejetée par les autres habitants, elle traque sans relâche un loup qui rôderait dans la forêt voisine, objet de fantasmes et de craintes des femmes du village. C’est là que sa route croise un fugitif. Blessé, menaçant et vulnérable, il pose, pour la première fois, un regard neuf sur elle.


En 2003, Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci ont lu "Les langages de l’humanité", un livre de 2 000 pages. Un paragraphe anecdotique y mentionnait l’existence d’un petit village au nord-est de la Turquie où les habitants parlent une langue sifflée. Cela avait profondément marqué les cinéastes, ces derniers ayant beaucoup travaillé sur les langues et les possibilités de communication.


Sibel est le troisième long-métrage réalisé par Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci après Noor (2014) et Ningen (2015). Les deux metteurs en scène, qui sont en couple dans la vie, expliquent au sujet de leur collaboration.


Lors de leur premier voyage, Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci se sont retrouvés un jour face à une jeune femme du village, dont ils ont eu l’impression qu’elle était muette et qu’elle ne parlait qu’avec la langue sifflée.


Etant particulièrement sensibles à la culture japonaise et ayant vécu au Japon quelques années pendant la fabrication de Ningen, l’animation japonaise fait indéniablement partie des références de Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci.


A partir de la première rencontre avec cette fille ‘muette’, Guillaume Giovanetti et Çagla Zencirci ont passé beaucoup de temps sur place pour s'inspirer de la vie des gens. Il s'agissait de l’étape majeure du processus d'écriture.




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