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Cinéma | Dans les salles en mars 2018 - L'AFFAIRE ROMAN J.

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 12 mars 2018
  • 3 min de lecture

L'Affaire Roman J. dresse le portrait de Roman, un homme complexe qui a passé sa vie à défendre les droits civiques et dont l’activisme lui a coûté cher. Dan Gilroy, scénariste et réalisateur du film, explique : "Pour Roman, le monde est un champ de bataille et il a toujours été en première ligne, ce qui est à la fois une bénédiction et un fardeau. Le militantisme peut avoir de lourdes conséquences sur le plan émotionnel, mais il vous permet aussi d’incarner le changement que vous souhaitez voir se produire dans le monde et de participer à la création d’un monde meilleur. Le fait de croire en un idéal et d’accepter le fardeau qui y est souvent associé est d’ailleurs l’un des éléments clés du film."

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Date de sortie 14 mars 2018

Avec Denzel Washington, Colin Farrell, Carmen Ejogo, Amanda Warren, Hugo Armstrong, Tony Plana, DRon Horton, Amari Cheatom

Nationalité Américain (2h 03min)


Le film :

À la mort de son mentor, Roman J. Israel, avocat aussi idéaliste que déterminé, voit sa vie bouleversée. Dans l’univers des tribunaux surchargés de Los Angeles, celui qui fut son modèle et une figure légendaire des droits civiques laisse un vrai vide. Recruté par l’ambitieux George Pierce, Roman se lie d’amitié avec une militante de l’égalité des droits. Confronté à des événements extrêmes, il va pourtant remettre en question l’engagement qui a déterminé toute sa carrière…



L'Affaire Roman J. et Night Call, le précédent (et premier) film réalisé par Dan Gilroyvoyant Jake Gyllenhaal arpenter un Los Angeles nocturne et violent, ont des points communs. Tous les deux racontent en effet l’histoire de personnages décalés qui refusent d’entrer dans le moule et qui sont incapables de trouver leur place dans le monde. De plus, même si Night Call possède un degré de cynisme que n’a pas L'Affaire Roman J., les deux films critiquent des institutions.


Dan Gilroy a mené d’importantes recherches sur les métiers de la justice, en particulier celui d’avocat militant spécialisé dans les droits civiques. Il a alors découvert un système judiciaire surchargé dans lequel l’hébergement des détenus a été privatisé et monétisé, et où les Afro-Américains sont présents de manière disproportionnée. "Le système judiciaire et carcéral américain est incroyablement déséquilibré et nécessite d’importantes réformes", précise le metteur en scène.


Face à Denzel WashingtonColin Farrell interprète George Pierce, le patron d’un grand cabinet d’avocats qui offre un poste à Roman Israel lorsque ce dernier est renvoyé du cabinet de William Henry Jackson. L’acteur déclare au sujet de son personnage : "George est écrasé sous le poids des responsabilités qu’implique la direction d’un cabinet d’avocats aussi important et prospère que le sien. C’est quelqu’un de très ambitieux, il est intelligent et jouit d’un grand succès, mais je ne pense pas que cela le rende heureux. Il est un peu imbu de sa personne et ressent un vide moral dans sa vie."


Pour créer le personnage de Roman Israel, Denzel Washington a subi une importante transformation physique. L’acteur s’est ainsi fait retirer les facettes qu’il porte sur les dents de devant, a laissé pousser ses cheveux et a porté des chaussures trop grandes pour modifier sa démarche. "Roman est resté bloqué dans les années 70, tant sur le plan capillaire que vestimentaire. Il se moque clairement de son apparence, non seulement parce qu’il n’a pas les moyens de s’en occuper mais également parce que son esprit ne fonctionne pas de cette manière. Il a longtemps été protégé du monde extérieur mais lorsque sa vie bascule, il commence à accorder de l’importance à ces choses", confie Washington.


Dans la droite ligne de Night CallDan Gilroy continue, avec L'Affaire Roman J., de dévoiler un Los Angeles rarement vu au cinéma, en montrant par exemple le quartier de Skid Row les tribunaux saturés ou encore les prisons de la ville. Le film a entièrement été tourné en décors réels à Los Angeles, à l’exception de deux jours durant lesquels la production s’est installée dans le désert de Mojave. Le chef décorateur Kevin Kavanaughexplique : "C’est un film profondément ancré dans Los Angeles, qui montre une ville en pleine métamorphose où des gens issus de différentes catégories socio-économiques viennent s’installer."


Voici la bande annonce de ce film :






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