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Cinéma | Dans les salles en juin 2018 DÉSOBÉISSANCE

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 1 juin 2018
  • 3 min de lecture

Désobéissance est adapté du roman "La Désobéissance" écrit par la romancière et conceptrice de jeux vidéo britannique Naomi Alderman. Ce qui a vraiment captivé Rachel Weisz dans le livre est le thème de la transgression transposé dans un monde contemporain où il n’existe presque plus aucun tabou. "Le terme de « désobéissance » n’a guère de sens aujourd’hui, à moins de situer l’intrigue dans une communauté comme celle des Juifs orthodoxes du nord de Londres. Si on tombe sur une histoire de transgression se déroulant dans une société très rigide et ultraconservatrice, je pense qu’on peut obtenir à l’arrivée un formidable drame universel dans lequel chacun d’entre nous peut se reconnaître", précise la comédienne.

Le personnage de l'Oncle Hartog est un individu beaucoup plus détestable dans le livre qu'il ne l'est dans le film, où il apparaît simplement comme quelqu'un qui est en désaccord avec Ronit.


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Date de sortie 13 juin 2018

De Sebastián Lelio

Avec Rachel Weisz, Rachel McAdams, Alessandro Nivola, Anton Lesser, Allan Corduner, Nicholas Woodeson,David Fleeshman

Genres Drame, Romance

Nationalité Américain (1h 54min)


Le film :

Une jeune femme juive-orthodoxe, retourne chez elle après la mort de son père. Mais sa réapparition provoque quelques tensions au sein de la communauté lorsqu'elle avoue à sa meilleure amie les sentiments qu'elle éprouve à son égard...


Sur Désobéissance, Rachel Weisz a la double casquette de productrice et de comédienne. Le metteur en scène Sebastián Lelio explique : "Je l’admire depuis toujours, et c’était très séduisant de l’imaginer en Ronit avec son esprit rebelle. On a écrit le scénario en pensant à elle dans le rôle de Ronit, si bien que toutes les qualités que j’admire chez elle depuis longtemps pouvaient se manifester librement. Il faut dire que grâce à la personnalité de Ronit, les sentiments les plus complexes peuvent s’exprimer."


"Désobéissance parle des rapports entre des êtres humains déboussolés qui tentent de faire de leur mieux, malgré un environnement pétri de dogmes. Les personnages sont prêts à évoluer et à changer, mais pour y parvenir, ils doivent affronter des institutions très rigides : cet affrontement fait écho à ce que toutes les sociétés humaines vivent à l’heure actuelle, partout dans le monde, où les vieux modèles semblent obsolètes ou insuffisants. J’ai toujours eu le sentiment qu’il y avait une certaine urgence à porter ce projet à l’écran."


Il s'est écoulé environ trois ans entre le moment où Rachel Weisz a pris une option sur le livre et le début du tournage. Elle se souvient : "J’ai trouvé la collaboration avec Sebastián, qui est arrivé sur le projet six mois plus tard, très exaltante. La transformation du livre en une oeuvre distincte, à travers de longues discussions et des réunions d’écriture, m’a semblé être une expérience galvanisante."


Rachel McAdams a elle aussi dû se documenter sur le judaïsme orthodoxe. La comédienne a ainsi fréquenté la communauté orthodoxe de Los Angeles, en participant à des repas de shabbat et en se rendant à des supermarchés cacher. Mais c’est surtout grâce à l’aide de quelques conseillers ayant invité chez eux certains membres de l'équipe qu'elle a pu mieux comprendre cet univers. "On sent qu’on a la responsabilité de camper ces personnages avec justesse, mais ce qui m’a soulagée, c’est que chaque famille juive orthodoxe obéit aux dogmes de sa propre manière. Esti et Dovid forment un couple assez moderne : à certains égards, ils sont plutôt progressistes dans la mesure où ils se considèrent à égalité, ce qui n’a rien d’orthodoxe !", raconte-t-elle.



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