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Cinéma | Dans les salles en juillet 2018 À LA DÉRIVE

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 9 juil. 2018
  • 3 min de lecture

À la dérive s'inspire de l'aventure de Tami Oldham Ashcraft et de son fiancé Richard Sharp lorsqu'ils ont été confrontés en 1983 à l'ouragan Raymond sur leur voilier de 13 mètres en plein océan Pacifique. Dix ans après les événements, Tami Oldham Ashcraft entame l'écriture, en compagnie de l’auteure Susea McGearhart, du livre Red Sky in Mourning: A True Story of Love, Loss and Survival at Sea, dont le titre fait référence au dicton bien connu des marins : "Ciel rouge le soir laisse bon espoir. Ciel rouge le matin, pluie en chemin". Elle y relate l'incident et les 41 jours passés perdue en pleine mer.


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Date de sortie 4 juillet 2018

De Baltasar Kormákur

Avec Shailene Woodley, Sam Claflin, Jeffrey Thomas

Genres Drame, Romance, Aventure

Nationalité Américain (1h 38min)


Le film :

Tami Oldham et Richard Sharp décident de convoyer un bateau à travers le Pacifique et se retrouvent pris au piège dans un terrible ouragan. Après le passage dévastateur de la tempête, Tami se réveille et découvre leur bateau complètement détruit et Richard gravement blessé. À la dérive, sans espoir d’être secouru, Tami ne pourra compter que sur elle-même pour survivre et sauver celui qu’elle aime.



Alors qu'ils étaient en train d'écrire une histoire fictive de survie en mer, les jumeaux Aaron et Jordan Kandell ont découvert le livre de Tami Oldham Ashcraft au cours de leurs recherches et ont décidé de l'adapter. Jordan Kandell explique : "L’histoire était tellement intense et émouvante que nous avons immédiatement su que nous devions la raconter. Ce qu’elle a vécu surpasse de loin tout ce qui pourrait sortir de notre imagination. Nous l’avons donc contactée dès le lendemain afin d’en apprendre davantage sur elle et de lui proposer de collaborer avec nous."

Les deux frères se sont rendus chez Tami Oldham Ashcraft dans les îles San Juan, dans l’État de Washington, où elle a partagé avec eux ses souvenirs, ses journaux et ses photos d’époque, leur permettant ainsi de mieux comprendre son histoire d’amour avec Richard et l’expérience traumatisante qu’elle a vécue. Il était important pour les scénaristes d'avoir son approbation et d'être le plus fidèle possible à son histoire.


Aaron Kandell et son frère Jordan sont tous les deux passionnés par l'océan. Un attachement qui s'explique par leurs origines. Nés à Hawaï, ils ont été en contact avec l'eau durant toute leur enfance et pratiquaient régulièrement des sports marins, comme le précise Aaron : "J’ai eu la chance de m’initier à la navigation sur l’Hokule’a, la fameuse grande pirogue double polynésienne, c’est comme cela que j’ai découvert ce que c’est que de se retrouver en pleine mer. L’océan a la capacité de vous révéler à vous-même : face à des conditions extrêmes, on découvre de quel bois on est réellement fait".


Alors qu'ils s'attelaient à l'écriture d'À la dérive, les scénaristes ont été appelés sur un film d’un genre très différent mais au thème similaire : Vaiana, la légende du bout du monde. Ces deux films racontent en effet l’histoire de jeunes femmes qui répondent à l’appel du large et embarquent pour une aventure épique auprès d’un navigateur chevronné avant d’essuyer une violente tempête. Une fois le script achevé, ils se sont replongés dans celui du film de Baltasar Kormákur.


Le réalisateur Baltasar Kormákur était tout désigné pour mettre en scène À la dérive puisqu'on lui doit le bien nommé Survivre et Everest. Par ailleurs, il est lui-même un navigateur de renommée mondiale : "J’aime la navigation, j’ai même participé à des compétitions lorsque j’étais plus jeune, c’est donc ce qui m’a initialement attiré dans ce projet. J’ai également beaucoup aimé sa structure unique : la manière dont ce qui se produit dans le passé affecte l’histoire en temps réel, et le parallèle qui est dressé entre les moments les plus heureux et les moments les plus difficiles traversés par le couple. J’ai trouvé le mélange des genres très intéressant. Toute bonne histoire d’amour doit surmonter des obstacles, et en termes d’adversité on ne fait pas beaucoup mieux qu’un naufrage en mer… La manière dont l’amour que se portent Tami et Richard les aide à faire face à leur situation désespérée m’a totalement captivé."



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