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Cinéma | Dans les salles en juillet 2018 CHRIST(OFF)

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 4 juil. 2018
  • 3 min de lecture

L’idée originale du film est de Fanny Desmarès. Elle avait écrit la première mouture d’un film qui devait s’appeler Frère John. C’était une sorte de Sister Act revisité, l’histoire d’un chanteur mi has-been, mi-bobo parisien, qui, pour échapper à des « méchants », réussissait à se faire intégrer dans un groupe de prêtres qui partait en tournée. "Sur ce film, je devais être « script doctor ». Mais avec Fanny, nous avons convenus que cette mouture, déjà ancienne, avait besoin d’un bon dépoussiérage. Avec son accord, et tout en gardant son idée de départ, je suis alors reparti de zéro", confie le réalisateur Pierre Dudan.


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Date de sortie 11 juillet 2018

De Pierre Dudan (II)

Avec Michaël Youn, Lucien Jean-Baptiste, Victoria Bedos

Genre Comédie

Nationalité Français (1h 31min)


Le film :

Le Père Marc souhaite récolter des fonds pour construire un hôpital pour enfants en Haïti. Avec son groupe de musique chrétienne, il organise une tournée dans toute la France. A 33 ans, Christophe vit encore chez sa mère. Chanteur raté mais guitariste de talent, il croise le chemin du Père Marc qui le recrute. Condition sine qua non : Chris doit se faire passer pour un membre du clergé ! Planqué sous une soutane, au sein de son groupe d’Apôtres un long chemin de croix commence alors pour Christ(Off)…



Né en 1981 dans le Calvados d’une mère suisse et d’un père français, Pierre Dudan a commencé sa carrière à l’agence Quad. Il a ensuite travaillé à la télévision (France 2 et France 3) où il a exercé à peu près tous les métiers. Faute d’y décrocher un boulot qui lui plaît vraiment et qui lui permettrait de réaliser son rêve de faire du cinéma, il part en Asie où il reste près de dix ans. Quand il en revient, en 2012, il commence à écrire pour son copain de toujours Philippe Lacheau qui vient de sortir Babysitting. C’est le début d’une belle collaboration. Pierre collabore au scénario de Babysitting 2 (2014), puis à celui d’Alibi.com (2016). Christ(off) dont il a écrit le scénario sur une idée de Fanny Desmarès est son premier long métrage en tant que réalisateur.


Pierre Dudan a choisi d'intituler son film Christ(off) car il aime bien les titres « jeux de mots ». "C’est mon côté ringard des années 80 ! (rire). Au départ, le personnage que joue Michaël Youn n’avait pas de prénom. Je pensais confusément lui donner celui d’un des apôtres. Quand le scénario a commencé à prendre forme, je me suis rendu compte qu’en fait, ce type, qui était au départ un loser, acquérait petit à petit la stature d’un Messie, un Messie d’opérette, mais un Messie quand même, un être qui va fasciner les foules au point de leur faire croire qu’il peut accomplir des miracles, ce qui, bien sûr, est un leurre. C’est en pensant à cela que le titre de Christ(off) m’est venu. Je trouve que, visuellement, il intrigue", explique le metteur en scène.


Pierre Dudan explique son choix d'engager Michaël Youn dans le rôle principal de Christ(off) : "Michaël, c’est comme si j’étais né avec. Quand j’étais jeune, j’adorais tout ce qu’il faisait, blagues, mimiques, interprétations… J’étais un fan absolu ! Quand il présentait Morning live sur M6, il arrivait à me faire sortir de mon lit à sept du mat ! Un exploit, puisque je suis un incorrigible lève-tard. Michaël est un immense acteur. Il peut tout jouer. Il a en plus un truc qui n’est pas donné à tout le monde : il n’a aucun problème avec son corps. Il s’assume complètement. Jouer tout nu ne le dérangerait pas. Sur un plateau, comme il est à la fois un acteur né et un cinéaste expérimenté, il apporte beaucoup, aussi bien des idées que des façons de tourner. Son énergie est débordante et communicative. Quand il m’a dit oui pour le rôle de Christ(off), j’ai été fou de joie. Je réalisais un de mes rêves de gosse", s'enthousiasme le cinéaste.


Christ(off) est à la fois un road-movie, puisque on y fait le tour de France, et une comédie, selon le cinéaste Pierre Dudan. "C'est une comédie décalée, en raison de son héros, le Christ qui se réincarne sous les traits d’un « pauvre pêcheur ». Il y a des gens qui m’ont dit que le film leur rappelait les comédies italiennes des années 70, d’autres qu’il évoquait l’univers des Monthy Python, pour son côté « désacralisation des icônes ». Ces références m’ont plu. J’adore sortir des sentiers battus. Je préfère les nanars qui restent dans les mémoires, aux films moyens qui s’évaporent tout de suite des esprits. Être réalisateur, c’est imposer un ton, une marque de fabrique, une image. J’ai eu la chance ici d’avoir des producteurs géniaux qui m’ont laissé carte blanche pour faire le film que je voulais."



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