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Cinéma | Dans les salles en janvier 2019 - BIENVENUE À MARWEN



Bienvenue à Marwen s'inspire du documentaire Marwencol réalisé par Jeff Malmberg en 2010. Les deux oeuvres se basent sur la vie de Mark Hogancamp. Ce dernier s’être fait tabasser, dans un bar de Kingston, NY, en 2000. Dès son réveil du coma, il construit avec obsession une ville du temps de la Deuxième guerre mondiale. Il peuple son lieu imaginaire avec des poupées représentant sa famille et ses amis et explique, à l'aide de mini drames, leurs relations variées. Ce jeu et les photographies qu'il prend aident Mark à améliorer la coordination de ses mains et de ses yeux, endommagés depuis l'accident, et de gérer les blessures psychologiques provoquées par l'attaque. Cette auto-thérapie confère à Mark une force physique et mentale ainsi que de l'endurance pour son long voyage éprouvant vers la réalité.



Date de sortie 2 janvier 2019

De Robert Zemeckis

Avec Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez

Genre Drame

Nationalité Américain (1h 56min)


Le film :

L'histoire de Mark Hogancamp, victime d'une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d'un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.



Mark Hogancamp s’est fait sauvagement agresser par cinq hommes aux abords d’un bar en avril 2000 parce qu’il avait raconté à l’un d’eux durant la soirée qu’il aimait porter des chaussures de femmes. Depuis qu’il s’est remis de ses blessures, Mark s’exprime plus librement en ce qui concerne son expression de genre qui fait partie intégrante de sa personnalité et de la façon dont il est représenté dans le film. Parce que lui-même a choisi de ne pas poser de mots sur cette part de son identité de genre, les créateurs du film ont respecté ce choix. Leur opinion est que Hogancamp est exactement qui il est, et n’a ni besoin ni le souhait d’être défi ni par les autres. Toujours est-il que l’agression qui lui a presque coûté la vie était motivée par la haine envers les individus qui ne se conforment pas à une expression de genre binaire et normative. "C’est sans équivoque possible un crime motivé par la haine", déclare le producteur Jack Rapke. "Et nous nous y opposons farouchement. Ce n’est pas le sujet principal du film, mais si les spectateurs sont à même de prendre conscience des conséquences tragiques de telles agressions, nous n’en serons que plus fiers. Mark a survécu, mais beaucoup d’autres ont payé le prix fort à cause de l’ignorance et de la haine de certains ."


Autant d’un point de vue narratif que technique, les poupées de Marwen ont été traitées par l’ensemble de l’équipe comme des personnages à part entière, avec des dialogues, des costumes et des accessoires propres. La création des figurines a débuté plusieurs mois avant le début du tournage. Conçues par le superviseur des miniatures Dave Asling, qui a notamment contribué aux effets spéciaux d’X-MEN : L’AFFRONTEMENT FINAL, les poupées ont été fabriquées à partir du visage et du corps numérisés des acteurs. Le perfectionnement du design de leurs visages est signé Bill Corso, dont on a déjà pu voir le travail dans LES DÉSASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE et FOXCATCHER, et qui a utilisé une nouvelle technique de maquillage numérique. Kevin Baillie, le superviseur des effets visuels, et son équipe les ont alors fabriquées en 3D, grâce à des impressions 3D, et peintes. Les poupées ont alors été à nouveau numérisées avec des coiffures spécialement créées par la styliste et coiffeuse Anne Morgan. La forme initiale des poupées, comme leur long cou et leurs traits poupins, a été spécialement respectée. Leurs têtes ont été posées sur des corps aux articulations limitées, les rendant volontairement raides dans leurs poses et leurs mouvements, comme c’est le cas des poupées à l’échelle 1/6 datant de 2006, l’époque à laquelle Mark Hogancamp en a peuplé son village fictif.


Pour Robert Zemeckis, il était primordial de pouvoir saisir les expressions faciales des acteurs et de les fondre avec leurs doubles numériques. Ainsi seulement, pouvait-il espérer une évocation convaincante des humains à travers leurs avatars. Durant l’étape de capture de mouvement, l’équipe du cinéaste a filmé les acteurs afin de pouvoir se rendre compte de ce à quoi ils pourraient ressembler en miniatures. "Les caméras numériques pouvaient ainsi lire le visage des acteurs et transposer les images sur les visages tridimensionnels des poupées", explique le réalisateur.


Le tournage de 9 semaines, à Vancouver et dans les villes avoisinantes, débuta le 11 août 2017 à l’ancien hôpital psychiatrique de Riverview, construit en 1913 et fermé en grande partie en 2012. Souvent utilisé pour des tournages, il figure le centre de rééducation dans lequel Mark Hogancamp rencontre Julie qui le soutient dans son réapprentissage de la marche. L’équipe se rendit ensuite à McTavish Road, dans la zone rurale d’Abbotsford, qui s’apparente à la région où vit Mark, au nord de l’État de New York. D’un côté de la route, les décors extérieurs du mobile home de Mark et les façades de Marwen furent construits, et de l’autre côté de la route, l’armature de la maison où Nicol débute une nouvelle vie, loin de Kurt, son ex possessif. La maison jaune de Nicol fut disposée de manière à ce que Mark puisse voir la porte d’entrée depuis sa fenêtre. Sur 3 jours, l’emménagement de Nicol, les visites non sollicitées de Kurt et les premières rencontres entre Mark et Nicol furent alors tournés, ainsi que certaines scènes dans lesquelles Mark photographie les poupées et les bâtiments de Marwen.



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