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Cinéma | Dans les salles en décembre 2018 - RÉMI SANS FAMILLE

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 30 nov. 2018
  • 3 min de lecture


Rémi sans famille est adapté du roman "Sans famille" d'Hector Malot (paru pour la première fois en 1878), qui se centre sur un enfant abandonné (Rémi) vendu par ses parents adoptifs à un musicien ambulant (Vitalis). A ses côtés, il va apprendre la rude vie de saltimbanque et à chanter pour gagner son pain. Accompagné du fidèle chien Capi et du petit singe Joli-Cœur, son long voyage à travers la France, fait de rencontres, d’amitiés et d’entraide, le mène au secret de ses origines…


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Date de sortie 12 décembre 2018

De Antoine Blossier

Avec Daniel Auteuil, Maleaume Paquin, Virginie Ledoyen

Genres Aventure, Famille

Nationalité Français (1h 49min)


Le film :

Les aventures du jeune Rémi, orphelin recueilli par la douce Madame Barberin. A l’âge de 10 ans, il est arraché à sa mère adoptive et confié au Signor Vitalis, un mystérieux musicien ambulant. A ses côtés, il va apprendre la rude vie de saltimbanque et à chanter pour gagner son pain. Accompagné du fidèle chien Capi et du petit singe Joli-Cœur, son long voyage à travers la France, fait de rencontres, d’amitiés et d’entraide, le mène au secret de ses origines…


Le livre comprenant deux tomes a été adapté plusieurs fois au cinéma : Sans famille de Marc Allégret en 1934 ou encore Sans famille de André Michel en 1958. A la télévision, l'adaptation la plus connue est sans nul doute la série animée japonaise Rémi sans famille, comprenant 51 épisodes de 24 minutes et diffusée en France pour la première fois en 1982 sur TF1.


Antoine Blossier, qui a par le passé mis en scène deux films aussi différents que le thriller horrifique La Traque (2010) et la comédie pour ados A Toute Épreuve (2014), avait envie de changer de genre pour sa troisième réalisation, et s'atteler à un film d’aventures qui s’ancre dans le patrimoine français. Le réalisateur se rappelle : "C’est mon épouse qui m’a conseillé le livre d’Hector Malot. J’en avais un souvenir incertain mais connaissais le dessin animé qui a bercé l’enfance de ma génération. J’ai d’abord hésité. « Lis-le sous un angle “Spielbergien” », a-t-elle insisté, me rappelant que mon réalisateur favori savait brillamment raconter des histoires tragiques sous le prisme du regard de l’enfance et de l’innocence (sa marque de fabrique), en sachant instaurer une dimension « magique » aux réalités les plus pénibles et un souffle épique à ses récits historiques. L’envie est née ; une envie très conceptuelle au départ qui a progressivement évolué vers des thèmes auxquels je suis attaché – la transmission, l’accomplissement de soi, le dépassement…"


Le roman d’Hector Malot date de 1878. Antoine Blossier a cherché à le moderniser en apportant un "filtre" féerique ainsi qu'une certaine notion d’aventure. Il explique : "Malgré son positivisme, "Sans famille" est un livre assez sombre et naturaliste. J’ai cherché à lui donner une dimension de conte, ceux que nous nous faisions lire, petits, sous la couette, et que nous racontons à présent à nos enfants. Et, tout en respectant l’identité française de l’oeuvre d’Hector Malot, j’ai tout de suite revendiqué une imagerie proche des films qui m’ont fait grandir, ceux que je voyais rituellement en famille : les productions Amblin (la société de production de Steven Spielberg : E.T., Les Goonies…) bien sûr, mais aussi les classiques Disney (Pinocchio, Bambi, Dumbo). Je ne tenais pas à faire du naturalisme."


Rémi sans famille a été tourné en Occitanie, dans l’Aubrac et le Tarn, dans des paysages que l'on connaît peu. Antoine Blossier se souvient : "L’Aubrac est une région assez peu connue dans le cinéma français, sans doute pour des raisons logistiques. Cette région est encore sauvage, ce qui en fait tout son charme. J’ai aimé ce décor de western gigantesque et tellement cinématographique : on était en France et en même temps ailleurs. Il a fallu amener des grues dans des endroits très difficiles d’accès, c’était compliqué, mais j’y tenais. Comme je tenais au côté carte postale des villages dans lesquels nous avons filmé – Cordes-sur-Ciel, Castelnau-de-Montmirail… –, des endroits magnifiques qui font partie de notre patrimoine. Disney, qui envoyait ses graphistes dans toute l’Europe pour s’imprégner de l’architecture dans les contes qu’il adaptait, savait ce qu’il faisait. C’est, en quelque sorte, un retour aux sources."




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