top of page

Cinéma | Dans les salles en décembre 2018 - L'EXORCISME DE HANNAH GRACE

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 1 déc. 2018
  • 3 min de lecture

Le scénariste Brian Sieve s’est lancé dans des recherches approfondies : il a regardé des documentaires sur les ambulanciers chargés de livrer les cadavres à la morgue et a interviewé des médecins légistes de la police de Los Angeles. En gardant à l’esprit les idées et connaissances concrètes qu’il avait glanées dans le monde réel, il s’est alors attelé à l’écriture de L'Exorcisme de Hannah Grace.


ree

Date de sortie 5 décembre 2018

De Diederik Van Rooijen

Avec Shay Mitchell, Stana Katic, Grey Damon

Genre Epouvante-horreur

Nationalité Américain (1h 25min)


Le film :

Une ex-policière déchue en désintoxication accepte un travail dans la morgue de l'hôpital où elle se soigne. Un jour, un corps sévèrement mutilé lui est confié. La jeune femme assiste alors à une série de meurtres qui la conduira à affronter une entité démoniaque.



L'Exorcisme de Hannah Grace a pris forme lorsque Todd Garner et Sean Robins, producteurs chez Broken Road, ont commencé à creuser des thèmes et à réfléchir à des décors effrayants. Ils sont alors tombés sur un article à propos de quelqu’un qui devait effectuer des travaux d’intérêt général dans une morgue. Robins se rappelle : "L’idée d’une jeune femme se retrouvant seule dans une morgue, une femme qui n’a pas l’habitude des cadavres, des odeurs et de l’isolement, nous a semblé très intéressante. Quand j’étais petit, j’avais un ami dont le père dirigeait des pompes funèbres et en entendant ses histoires, je m’étais toujours dit que c’était un endroit idéal pour placer un personnage hors de sa zone de confort, comme nous le faisons ici avec Megan, et l’exposer à quelque chose d’incroyablement terrifiant."


Côté références, Diederik Van Rooijen et son équipe avaient en tête des titres comme Shining, Rosemary's Baby, Répulsion ou encore La Mouche, pour un certain côté "horreur rampante". Le producteur Sean Robins déclare : "Il faut que les gens aient peur sur le moment, mais j’ai envie qu’une semaine après avoir vu le film, ils se rendent compte que cette histoire les a perturbés, qu’elle a laissé une étrange impression. Alien, et Sigourney Weaver dans le rôle d’une femme forte enfermée dans un lieu confiné et forcée de combattre une force maléfique plus puissante qu’elle, a été une grande source d’inspiration."


Pour se préparer à jouer Megan, Shay Mitchell a rencontré des officiers de police de Boston et a effectué des recherches sur le travail réalisé dans une morgue.


Le réalisateur néerlandais Diederik van Rooijen a été choisi pour être aux commandes de L'Exorcisme de Hannah Grace. C'est sa première incursion à Hollywood. S'il n’avait jamais réalisé un véritable film d’horreur auparavant, il s’était déjà illustré dans le thriller criminel et le suspense avec, par exemple, les films hollandais Taped (2012) et Daylight (2013). Il confie : "J’ai vu énormément de films de ce genre mais je n’avais jamais été autorisé à m’y essayer. En Europe, on ne nous offre pas tellement l’opportunité de faire ce type de films. Il faut faire appel à beaucoup de technique, beaucoup de magnifiques images très sombres."


C’est la danseuse et mannequin Kirby Johnson qui a été choisie pour interpréter l’adolescente revenant d’entre les morts. La jeune femme a commencé la danse à l’âge de 11 ans, dans sa ville natale de Key Largo, en Floride. Elle explique : "Je ne pense pas que quelqu’un ne pratiquant pas la danse aurait pu jouer quelque chose d’aussi particulier sur le plan physique. La première fois que j’ai parlé à Diederik, il était très enthousiasmé par l’idée que je puisse réaliser toutes ces contorsions, ces mouvements complètement fous, et qu’ils ne soient pas obligés de rajouter des effets spéciaux ou de me modifier numériquement."


L'Exorcisme de Hannah Grace a été tourné à Boston. L’hôtel de ville (construit en 1968) et l’immeuble Hurley voisin (achevé en 1971) ont tous deux servi de lieux de tournage pour les scènes en extérieur et certains intérieurs de l’hôpital de Boston. Les deux bâtiments sont des exemples d’architecture brutaliste, des immeubles en béton audacieux et modernes qui mettent en valeur leur matériau de construction. Controversés depuis leur construction, les bâtiments ont encore aujourd’hui leurs fidèles défenseurs et leurs détracteurs, mais leur nature imposante donne le ton juste à une histoire terrifiante de possession démoniaque.


Le producteur Sean Robins explique : "La couleur des bâtiments leur permet d’être effrayants en soi. L’hôtel de ville de Boston est magnifiquement brut, il n’est pas du tout engageant. C’est un mélange intéressant de béton et de briques avec d’immenses espaces sur lesquels s’ouvrent des petites et des grandes fenêtres. La lumière qui y pénètre et les endroits qu’elle n’atteint pas sont vraiment fascinants. Il ressemble d’emblée étrangement à un hôpital dystopique."




Commentaires


logo-htag-noir.png

L'actualité culturelle sans limite

bottom of page