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Cinéma | Dans les salles en décembre 2018 - L'EMPEREUR DE PARIS



Jean-François Richet avait déjà lu les mémoires de François Vidocq et vu la série avec Claude Brasseur, Les Nouvelles Aventures de Vidocq (1971). Le metteur en scène explique : "En tant que passionné d’histoire - en particulier la période qui va de la révolution à l’Empire - je connaissais aussi le contexte. Vidocq naît sous la monarchie de Louis XVI et meurt sous le Second Empire, il traverse la Révolution française où il combattra à Valmy et à Jemapes, puis le Directoire, le Consulat et le Ier Empire, la Restauration, Louis-Philippe et la deuxième République, ces époques sont des promesses de vie mouvementée."



Date de sortie 19 décembre 2018

De Jean-François Richet

Avec Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet

Genres Historique, Policier

Nationalité Français (1h 50min)


Le film :

Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...


Après les deux films consacrés à Mesrine, Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine : L'Ennemi public n°1 (2008), et la comédie Un moment d'égarement (2015), Vincent Cassel retrouve le réalisateur Jean-François Richet pour L'Empereur de Paris. En 2011, les deux hommes avaient en commun un autre projet de film historique, mais qui n'a pas abouti : un biopic en deux parties s'intéressant au Général La Fayette.


Au cinéma, le personnage de Eugène-François Vidocq a été porté plusieurs fois porté à l'écran, comme par exemple dans le film muet Vidocq (1911) de Gérard Bourgeois, Vidocq (1939) de Jacques Daroy, Scandale à Paris (1946) de Douglas Sirk, Le Cavalier de Croix-Mort (1947) de Lucien Ganier-Raymond, Le Comte de Monte-Cristo (1961) de Claude Autant-Lara et bien sûr Vidocq (2001) de Pitof.


Tout au long du processus de création de L'Empereur de Paris, Jean-François Richet avait pour influences majeures l'univers et les personnages des livres écrits par Alexandre Dumas, ainsi que certains romans populaires du début du XXème siècle, comme ceux de Maurice Landay.


Ce n'est pas la première fois que Vincent Cassel se glisse dans la peau d'un célèbre personnage historique. Il avait ainsi joué l'artiste Paul Gauguin (Gauguin - Voyage de Tahiti, 2017), le médecin autrichien Otto Gross (A Dangerous Method, 2011), le célèbre gangster français Jacques Mesrine (Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine : L'Ennemi public n°1) ainsi que le chevalier, seigneur et tueur en série Gilles de Rais (Jeanne d'Arc, 1999).


Au sujet des scènes de combat, Jean-François Richet, Vincent Cassel et les chorégraphes ont dû trouver un style inédit, non identifiable et inventer une nouvelle grammaire avec de nouveaux mouvements. Le comédien se rappelle : "On a vu tellement de films avec des protagonistes qui se battent… Il nous semblait impératif de rafraîchir le genre. En effectuant des recherches, j’ai découvert le Systema, un art martial Russe dont la particularité est d’être peu démonstratif, mais efficace, et surtout… jamais vu au cinéma. Pour le reste, apprendre de nouveaux mouvements, c’est plus exaltant que compliqué. Il faut simplement faire en sorte que ça marche le jour J sur le plateau."



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