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Cinéma | Dans les salles en avril 2018 - GASTON LAGAFFE

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 29 mars 2018
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 avr. 2018

Gaston Lagaffe était un rêve commun pour Pierre-François Martin Laval et le producteur Romain Rojtman. "Sans savoir que je ferais un jour du cinéma, j'adorais le personnage de Gaston Lagaffe quand j'étais petit. On en parlait avec Romain en se disant que c'était un fantasme inaccessible car, tout simplement, on ne disposait pas des droits. Vers 2013, j'ai appris que l'éditeur Claude de Saint-Vincent avait adoré mon premier long métrage, Essaye-moi, et qu'il y voyait une proximité entre mon personnage et l'univers de Franquin. Avec Romain, on s'est alors battus pour décrocher le gros lot !", confie le cinéaste.

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Date de sortie 4 avril 2018

Genre Comédie

Nationalité Français (1h 24min)


Le film :

M’enfin ! Gaston débarque en stage au Peticoin. Avec ces inventions délirantes, il va changer le quotidien de ses collègues.  Chat, mouette, vache, et gaffophone seront au rendez-vous des aventures de notre bricoleur de génie qui ne pense qu’à faire le bien autour de lui mais qui a le don d’énerver Prunelle son patron.  Les gaffes à gogo de notre empêcheur de travailler en rond pourront-elles éviter que le redoutable Monsieur de Mesmaeker rachète le Peticoin ?


Pour PEF, trouver le bon Gaston était le plus dur ; le cinéaste avait une pression terrible car tout le monde l'attendait au tournant. "J'étais conscient qu'il fallait avant tout trouver l'acteur qui était le personnage car, si j'y arrivais, j'aurais fait 90% du travail. Intuitivement, j'étais convaincu que la personne que j'allais trouver n'était pas connue. Parce que, pour moi, c'est Gaston qui était connu et qu'il me fallait un acteur débutant capable de se glisser dans la peau du personnage. J'ai donc commencé à le chercher dès l'écriture et j'ai engagé Fred Malek un "chasseur" : je lui ai expliqué que j'aimais beaucoup le théâtre, que la plupart des comédiens que j'engage viennent de la scène, et je lui ai demandé de se rendre en priorité dans des écoles d'art dramatique. Il m'a ensuite envoyé des tonnes de vidéos dont une où apparaissait Théo Fernandez Mais je l'ai recalé !

Jusqu'au jour où j'ai appris qu'un type, qui venait pour un casting chez UGC, dormait depuis les premières heures du matin dans le hall d'accueil, sous le nez de la standardiste. J'ai trouvé cela tellement fou que j'ai eu envie de le rencontrer ! C'était à un moment où j'étais désespéré car je me disais que si je ne trouvais pas "mon" Gaston, je serais déçu. En me renseignant, j'ai compris que c'était le même Théo Fernandez que j'avais d’abord écarté de ma sélection. Dès que j'ai vu sa silhouette, j'ai su que c'était lui. Comme quoi, il ne faut pas se contenter d'une vidéo pour juger quelqu'un : rien ne remplace une rencontre en personne

Ce qui est troublant, c’est que cette conclusion fait justement partie d’un des discours de Gaston dans le film !"


Pour obtenir les droits d'adaptation de Gaston Lagaffe auprès de l'éditeur Claude de Saint-Vincent, PEF n'a pas hésité à se glisser dans la peau de ce personnage déjanté ! 

"Je n'avais pas encore de scénario, j'ai monté toute une mise en scène, à la manière d'une caméra cachée. Je me suis déguisé en Gaston, j'ai loué la voiture du personnage et j'ai décidé de passer à une cinquantaine de mètres de la terrasse de café où le producteur Romain Rojtman avait rendez-vous avec Claude de Saint-Vincent et l'un de ses collaborateurs. J'adore les gags d'arrière-plan ! Le stratagème a tellement bien fonctionné que l'un des deux éditeurs s'est levé et s'est précipité vers moi : il a frappé à la vitre de la voiture et m'a dit "Je suis l’éditeur de Gaston Lagaffe et vous conduisez sa voiture !" Je crois qu'il y a vu un signe divin ! Mais je ne me suis pas arrêté parce que j'avais prévu un autre gag. Du coup, le type est revenu à la terrasse du café et Romain a surenchéri en lui disant qu'il était totalement obsédé par Gaston et qu'il avait rêvé…

Je suis repassé en sens inverse et j'ai simulé un petit accident en utilisant un fumigène. Je suis descendu de la voiture déguisé en Gaston, et les contrats de De Mesmaeker à la main. J'ai fait tomber les consommations sur le costume des deux éditeurs, j'ai laissé les contrats sur la table et je suis reparti. C'était ma manière à moi, qui viens du théâtre de rue, de leur dire que j'aimais profondément Gaston Lagaffe."


C'est la première fois que PEF tourne un film en studio : "J'ai demandé à mon décorateur de fabriquer une maquette qui, au final, mesurait environ deux mètres. Pendant plusieurs semaines, j'ai utilisé des Playmobil disposés aux différents étages de la maquette et, avec mon chef-opérateur, on s'est servi d'une appli sur iPhone pour élaborer la mise en scène. J'ai gagné un temps fou et du coup, dès que le décor a été prêt, j'y suis allé avec Théo Fernandez et j'ai répété avec lui dans les différents espaces grandeur nature. C'était important que je puisse lui faire part de ma mise en scène."


Pour composer la musique de Gaston Lagaffe, PEF a fait appel au studio de Hans Zimmer, Bleeding Fingers, dont les sonorités s'accordaient parfaitement au côté slapstick voulu par le réalisateur. "J'ai été très séduit. Pour les musiques additionnelles, je voulais un métissage d’ancien et de moderne. J’ai fait une très belle rencontre : Ludo et son groupe Lyre Le Temps, génial groupe d’électro-swing ! J’avais aussi envie de morceaux connus qui donnent la pêche. La musique accompagne Prunelle ou Gaston et contribue beaucoup à la drôlerie du film. Mais ce sont aussi les effets sonores qui ajoutent à l'humour des scènes."


Voici la bande annonce de ce film :








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