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Cinéma | Dans les salles en août 2018 - LES VIEUX FOURNEAUX

  • Photo du rédacteur: H-tag
    H-tag
  • 2 août 2018
  • 3 min de lecture

Les Vieux fourneaux est adapté de la bande-dessinée française du même nom scénarisée par Wilfrid Lupano et dessinée par Paul Cauuet (plus précisément des intrigues des tomes 1 et 3). Le metteur en scène du film se nomme Christophe Duthuron et réalise pour l'occasion son premier long métrage pour le cinéma. A l'origine scénariste, il a déjà collaboré avec Pierre Richard sur Le Bonheur de Pierre (2009), le spectacle "Détournement de mémoires", mais aussi en jouant dans Droit dans le mur, dernier film réalisé par l'acteur en 1997.


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Date de sortie 22 août 2018

De Christophe Duthuron

Avec Pierre Richard, Eddy Mitchell, Roland Giraud,

Genre Comédie

Nationalité Français (1h 29min)


Le film :

Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d’enfance de 70 balais, ont bien compris que vieillir était le seul moyen connu de ne pas mourir et ils sont bien déterminés à le faire avec style ! Leurs retrouvailles à l’occasion des obsèques de Lucette, la femme d’Antoine, sont de courte durée … Antoine tombe par hasard sur une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir aucune explication à ses amis, il part sur les chapeaux de roue depuis leur Tarn natal vers la Toscane. Pierrot, Mimile et Sophie, la petite fille d’Antoine enceinte jusqu’aux dents, se lancent alors à sa poursuite pour l’empêcher de commettre un crime passionnel… 50 ans plus tard !



Cette nouvelle adaptation marque les retrouvailles entre Pierre Richard et Eddy Mitchell, qui se trouvaient tous les deux aux génériques des Clefs de bagnole de Laurent Baffie (2003) et de Promotion canapé (1990). Quant à Henri Guybet et Pierre Richard, ils étaient meilleurs amis dans On aura tout vu de Georges Lautner et se donnaient la réplique dans La Moutarde me monte au nez ainsi que Le Retour du grand blond (1974).


C'est avant tout le graphisme qui a séduit Christophe Duthuron dans le premier album des "Vieux fourneaux". Le metteur en scène explique : "Les personnages de Paul Cauuet, son souci de la mise en scène, de la fluidité, sa maîtrise du «?rythme?» de lecture. C’était une BD en droite ligne de cette école francobelge que j’admire tant, et, en même temps, elle avait une personnalité singulière, un style qui ne ressemblait à aucun autre. Elle ne copiait personne. C’est rare. Et puis la langue sublime de Lupano, bien sûr. C’est à la fois goguenard, rigolard, anar, vachard, transgressif, nostalgique et… plein d’humanité. Le tout avec une faconde que j’affectionne particulièrement puisque c’est celle de mon Sud-Ouest natal !"


Si, physiquement, Pierre Richard est assez proche de Pierrot (il en a le côté échalas et la blancheur des cheveux), il a tout de même fallu lui dégarnir le front et l’affubler de grosses lunettes noires rectangulaires à la place des rouges arrondies qu’il porte souvent dans la vie. Roland Giraud a, quant à lui, dû se décolorer les cheveux en blanc pour jouer Antoine. Le personnage qui a posé le plus grand problème, au niveau de la transformation physique, a été celui de Mimile, tenu par Eddy Mitchell. Christophe Duthuron raconte :


"Dans la BD, c’est un petit gros dégarni. Autant dire qu’on est loin de la prestance et l’insolente jeunesse d’ «?Eddy Mitchum?», comme je m’amusais à l’appeler. Le «?personnage?» Eddy dégage surtout de la force. Or, la drôlerie des Fourneaux tient aussi à ce que ce sont des «?petits?» vieux avec de grandes gueules. Il a donc fallu créer ailleurs ce décalage. Lui trouver une «?faille?» pour qu’il nous touche immédiatement. Il y a la posture voûtée, le corps cassé, bien sûr, mais surtout un tentative un peu ridicule – parce que perdue d’avance – de retenir l’image de sa jeunesse. Je n’en reviens toujours pas qu’Eddy ait accepté la teinture de cheveux corbeau et la moustache dessinée au crayon."


Pour son film, Christophe Duthuron voulait des musiques rappelant le charme des années 1970, qui furent celles de la pleine maturité des "Trois Fourneaux". Le cinéaste souhaitait également que ces musiques arrivent à caractériser les personnages principaux du film. "Pour cela, on a donc composé quatre thèmes, qu’on a orchestrés différemment. Celui de Lucette est assez intemporel, celui de Berthe, plutôt nostalgique, celui de Sophie, plus naturel, moins sophistiqué, avec une guitare prépondérante, et enfin celui de nos Fourneaux. Parce que ces trois-là traînent des casseroles, ce thème a une orchestration plus cuivrée, plus ouvertement seventies. C’est le seul qui évolue tout le long du film, au gré de l’histoire. Il est tour à tour joyeux, dynamique, mélancolique, italien, etc.", confie Duthuron.




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